Charles-Lucien LIMASSET et sa descendance

Né à Paris, le 20 mars 1911, rue Michel Chasles, Pierre Limasset fait ses études au Lycée Charlemagne. Fort attiré, dès sa jeunesse par la Physique et les Sciences Naturelles — il conservera toute sa vie d’excellentes qualités de chercheur — il est reçu, en 1932, à l’institut Agronomique. Il complètera d’ailleurs ces études par une Licence-ès-Sciences et des études de Biologie à l’institut Pasteur.

Entré à la Recherche agronomique en décembre 1935 à Versailles, il devient rapidement Chef de travaux, puis Directeur adjoint de laboratoire à la Station centrale de pathologie végétale (Centre National de Recherches agronomiques). En 1947, il est nommé Directeur Central des Recherches et assume en cette qualité, la direction de la Station Centrale de Pathologie végétale ainsi que le contrôle scientifique des autres laboratoires de la même discipline (Bordeaux, Colmar, Antibes, Grignon et Montpellier).

Il quitte ce service, le 1^er janvier 1954, ayant été nommé, après concours, Professeur de Botanique à l’École Nationale d’Agriculture de Montpellier. Il abandonne en même temps la chaire de Botanique à l’École Nationale d’Horticulture, où il enseignait depuis 1945.

Auteur de nombreux travaux sur les maladies à virus des plantes, qui lui ont valu le Prix Noury de l’Académie des Sciences, et d’un ouvrage d’enseignement (" Principes de Pathologie végétale " publié en collaboration avec H. Darpoux. Dunod Editeur), Pierre Limasset, qui a été appelé à faire sur ces sujets des conférences dans le monde entier, est Membre de la Commission Internationale de nomenclature des virus. Il a été nommé en 1954, Membre Correspondant de l’Académie d’Agriculture.

Pierre Limasset a épousé, le 22 juin 1938, à Nancy, Geneviève Mauduit, fille d’Alexandre Mauduit, Professeur à la Faculté des Sciences de Nancy, et Directeur de l’Institut d’Électro-technique, un des grands précurseurs de l’électro-technique moderne. Installé d’abord au Chesnay, puis rue de l’Orangerie à Versailles, et enfin, jusqu’au départ pour Montpellier, à l’entrée du bois de Clagny, le ménage est bientôt entouré d’une famille très nombreuse. Malheureusement, deux petites filles décédaient, en 1943, à quelques mois d’intervalle.

La famille est maintenant installée à Montpellier, 15, rue Frédéric Fabrége, dans un quartier tout récent, non loin de la route de Palavas. Elle passe ses vacances dans le massif de l’Aigoual au hameau de Villemagne (850 m d’altitude — Commune de Camprieu (Gard) — où Pierre a récemment acquis une maison en bordure de la forêt.

Le ménage à eu 11 enfants :

111 - Alfred, né le 17 juin 1939

Anne-Marie, née en juillet 1940 décédée en 1943

112 - André, né le 30 octobre 1941

Marie-Claude décédée en 1943 à 3 semaines

113 - Marie-Thérèse, née le 30 novembre 1944

114 - Jean-Marie, né le 20 juin 1946

115 - Michel, né le 11 mars 1948

116 - Dominique, né le 12 novembre 1949

117 - Henri, né le 9 mars 1951

118 - Marie-Madeleine, née le 21 janvier 1954 (1)

119 - Benjamin, né le 28 mai 1957

(1) Marie-Madeleine est décédée en 1961.